Quelques présentations de livres de références qui nous sont parvenues.
Par Pierre VANDEL
De nombreux professionnels et non-professionnels peuvent être confrontés à une personne qui pense au suicide. Le sujet étant rarement abordé, la plupart sont peu armés pour repérer un risque suicidaire et intervenir à bon escient.
L’auteur apporte dans ce livre les éléments essentiels à connaître pour être à même d’agir dans de telles situations. Il déconstruit les idées reçues et change le regard stigmatisant sur le suicide. Il explique le concept de crise suicidaire, base de la prévention. Il dresse la liste des éléments qui doivent alerter et indique de quelle façon intervenir en première intention. Tout au long de l’ouvrage, des histoires cliniques illustrent les notions présentées. Le lecteur peut ainsi retrouver des situations proches de celles qu’il a vécues et comprendre ce que traverse un sujet qui décide de mettre fin à ses jours. La dernière partie détaille les ressources pour aller plus loin (formations, sites Internet, livres, documents audiovisuels).
À qui s’adresse ce livre ?
Les points forts
L’ auteur
Pierre Vandel est psychiatre, professeur des universités et praticien hospitalier dans le service de psychiatrie de l’adulte du centre hospitalier régional universitaire de Besançon. Depuis une vingtaine d’années, il s’investit dans la formation pour la prévention du suicide auprès de nombreux publics. En 2018, il est devenu formateur national du Groupement d’études et de prévention du suicide (GEPS).
Tweeterde Boris Cyrulnik, préface de Jeanette Bougras
« Jusqu’à présent, personne n’avait osé aborder, voire effleurer cette triste réalité du suicide des enfants, préférant souvent la nier en la dissimulant au travers de jeux dits dangereux.
Le suicide touche aussi les plus petits, les enfants, les préadolescents.
Je suis convaincue que la lecture de ce livre remarquable permettra de sauver des vies.
Je suis convaincue que ce travail est vital afin d’agir pour prévenir la souffrance des enfants qui, par désespoir, faute d’être entendus par les adultes, agissent de manière risquée jusqu’à l’accident fatal prévisible.
Le travail inédit réalisé par Boris Cyrulnik à travers une approche pluridisciplinaire mêlant neurobiologie, biochimie, psychologie, sociologie et autres disciplines nous éclaire.
Ce livre nous donne de l’espoir.
Nous pouvons tous, dès à présent, être des acteurs de la prévention du suicide des enfants.
L’amour, l’affection, les liens familiaux, l’écoute d’adultes constituent des protections efficaces.
Je crois que le message le plus important de ce livre remarquable de Boris Cyrulnik, c’est que l’histoire n’est jamais écrite. »
Jeannette Bougrab
Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative
"Une personne que vous aimiez s’est donnée la mort et depuis c’est le chaos. Face au vide, à la détresse, à l’impuissance, où trouver la force de continuer à avancer ? A survivre simplement au suicide de son compagnon, de son parent, de son enfant ? Car face à ce cataclysme, les mots manquent dans une société où la mort est un tabou et le deuil lié au suicide l’est encore davantage.
Christophe Fauré aborde tous les aspects de cette souffrance pas comme les autres : le gouffre de la culpabilité, la colère, le vécu dépressif et le désespoir, la tentation d’en finir à son tour, les difficultés dans la relation à autrui, l’extrême solitude, le désarroi des proches…
A partir de très nombreux témoignages, qui sont autant de reflets de l’infinité des situations, il s’adresse à celui qui reste lorsque l’autre est parti, et à son entourage impuissant, si démuni pour l’aider. Ces paroles sur l’indicible sont là pour aider le lecteur non pas à oublier, mais à nommer sa souffrance afin que la cicatrisation s’opère, lentement, en sachant que cette blessure ne guérira jamais tout à fait."
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par Pierre Moron, PUF, coll Que sais-je?, 2005
Tout en distinguant le suicide des conduites suicidaires, ce livre aborde cette question dans ses multiples dimensions médicales, psychologiques, sociologiques, philosophiques et aussi juridiques.Tweeter
par Christophe Dejours, psychanalyste, membre de l’Association psychanalytique de France et de l’Institut de Psychoso-matique de Paris, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers,
et Florence Bègue, psychologue du travail, consultante à la demande des entreprises
PUF, Souffrance et Théorie, aout 2009
Pourquoi le travail conduit-il certains d’entre nous à se suicider ? Que signifient ces actes, quel message adressent-ils à ceux qui restent ? Que s’est-il passé dans le monde du travail pour que des suicides soient perpétrés jusque sur les lieux du travail ? En quoi consistaient les protections qui permettaient naguère de conjurer ce fléau ? Que faire après un suicide ? Quelles investigations convient-il de mettre en œuvre pour élucider les étapes du processus conduisant à la mort ? Quelles transformations de l’organisation du travail peut-on envisager pour reconstruire le tissu social et les solidarités sans lesquelles il n’y a pas de prévention du suicide possible ?
Ce livre rassemble les principales données cliniques et théoriques sur le suicide au travail. Prenant appui sur une intervention menée après plusieurs suicides sur un même site, les auteurs proposent une série de principes sur lesquels il est possible de fonder une action rationnelle.Tweeter
Katia Chapoutier, journaliste, présente des témoignages de personnes endeuillées par le suicide d'un proche qu'elle a rencontrées pour la réalisation d'un documentaire sur le suicide et les particularités de ce deuil. Elle propose aussi des entretiens avec des psychiatres et des spécialistes de la prévention du suicide.
Le passeur éditeur, 2017
Didier Fassin et Richard Rechtmann ont écrit "L'empire du traumatisme : enquête sur la condition de victime", paru fin 2007 chez Flammarion.
Les auteurs exercent leurs regards sociologique et anthropologique en plus du point de vue médical, permettant une lecture originale des développements de la victimologie psychiatrique, de la psychiatrie humanitaire et de la psychotraumatologie de l'exil. Ils resituent le psychotraumatisme comme donnée psychologique et ressource sociale, articulant les ambiguités ainsi rencontrées.
Riche de conceptions nouvelles, ce livre est de plus fort agréable à lire. A avoir absolument pour tous ceux qui se préoccupent des psychotraumatismes!Tweeter
Livre de Christophe Fauré chez Albin Michel, 2004
« Aujourd’hui que la mort est devenue taboue, on ne porte plus le deuil après la perte d’un proche. On le vit en silence. Or c’est un traumatisme, une blessure dont les répercussions se font sentir tout au long de la vie. A l’aide de nombreux exemples, ce livre explique, au jour le jour, le cheminement du deuil, différent selon l’identité du défunt et l’histoire de chacun. Il répond aux nombreuses questions des endeuillés :
- Combien de temps faut-il avant de reprendre goût à la vie ?
- Pourra-t-on jamais vivre comme avant ?
- Pourquoi la douleur revient-elle sans cesse ?
- Faut-il masquer sa peine ou la laisser s’exprimer ?
- Les autres peuvent-ils comprendre et partager ?...
Ce guide psychologique dit et analyse la déchirure. Il permet de savoir à quel point ce que l’on traverse est normal et comment s’en sortir. Il constitue un accompagnement, apporte un éclaircissement et un réconfort inestimable à celles et ceux qui, confrontés à une terrible douleur, ne savent plus comment avancer. »
Ce livre a reçu le deuxième prix du Festival des Auteurs Psy Nîmes 2004
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par Michel Debout, Stock, 2002
Un ouvrage de référence, toujours d'actualité 10 ans après.
"En France, on recense 12.000 décès par suicide annuellement. Michel Debout tente d'instaurer un dialogue avec une société qui a longtemps été pétrie de préjugés, comme celui qui voulait que parler de suicide pousse les gens au suicide."Tweeter
par Pierre Satet
On parle beaucoup du suicide des adolescents, qui est effectivement une tragédie, mais on omet trop souvent de dire que le suicide touche tous les âges. La prévention doit être donc différenciée en fonction des publics que l’on cherche à sensibiliser.
Pierre Satet a écouté et soutenu des anonymes désespérés pendant plus de vingt ans. Cependant, sa démarche reste humble : il n’a pas l’ambition de combattre le suicide de manière radicale ou absolue, il reconnaît en effet la liberté à chacun de choisir sa voie. Mais trop souvent le suicide est dû à une crise passagère donc évitable.Tweeter
"La vie quand même" : à lire absolument!
Survivre et renaître après la mort de son enfant
Comment vivre après la mort de son enfant ? Comment accepter qu'il ait mis fin à ses jours ? Comment se relever après le passage du tsunami ? Le couple va-t-il imploser ou poursuivre sa route ? Quelles réponses donner à ses autres enfants ? Comment résister à la pulsion de rejoindre l'enfant disparu ? La vie peut-elle reprendre son cours et peut-on à nouveau connaître le plaisir, rire et vivre comme tout le monde ? Comment apprivoiser la lancinante question du « pourquoi » et accepter de ne jamais connaître la réponse ?
Élisabeth et Éric abordent toutes ces questions sans fausse pudeur, de façon émouvante et profonde, au travers d'un témoignage écrit à deux voix. Œuvre originale, ce récit et les réflexions partagées, visent à la fois, un public touché par le deuil, les professionnels de l'accompagnement et aussi toutes les personnes en quête d'humanité et de sens.
« Mon unique regret finalement et il est de taille, c'est de ne pas avoir été là le jour où tu as décidé de partir, pour te donner la main et te dire : “Confiance Camille, tu vas y arriver, le passage de l'enfance à l'âge adulte va bien se passer. Tout ce que tu traverses, tes déceptions amoureuses, les échecs et tes états d'âme, sont dans l'ordre des choses et tu verras, même si c'est difficile, après tu trouveras la paix.” » - Éric
« Il n'y a ni courage, ni lâcheté, ni grandeur, ni égoïsme à mettre fin à ses jours. Un jour, on lâche prise, on met les bouts, on hisse la grand-voile, on se tire, on se casse, on s'arrache, on se taille, on fiche le camp, on se carapate, on s'enfuit, on se supprime, on disparaît, on fait le grand saut, on tire sa révérence. Pourquoi ? Pourquoi ce jour-là, cette nuit-là ? Pourquoi est-on incapable d'en parler à quelqu'un ? » - Élisabeth
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L'impact de la société sur un acte aussi individuel que le suicide est peut-être l'énigme majeure à laquelle les sociologues, depuis Durkheim, ont été confrontés. Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Les catholiques moins que les protestants ? Pourquoi le dimanche moins que le lundi ? Et l'été plus que l'hiver ? En temps de paix plus qu'en temps de guerre ? Nous disposons, aujourd'hui, sur toutes ces questions, d'informations sérieuses à l'échelle de la planète. Et c'est dérangeant pour l'esprit. La croissance du taux de suicide avec l'âge pouvait passer pour un fait de nature : vieillir amène son lot de soucis. Mais l'idée est trop courte. Depuis les chocs pétroliers, le suicide des jeunes augmente et celui de leurs aînés se maintient ou diminue. C'est sans doute le constat le plus grave que dresse ce livre. Le suicide accompagne les mouvements de la société. Il est en hausse lors des crises économiques, en baisse pendant les guerres. Il a crû avec le développement industriel du XIXe siècle, mais diminué avec l'expansion économique du XXe. L'enquête, toutefois, souligne combien les modèles souffrent d'énormes exceptions. Ainsi l'Inde, la Chine, la Russie sont-elles les seules nations qui réagirent au XXe siècle comme les pays occidentaux au XIXe siècle. Ainsi les Chinoises échappent-elles à la norme en se suicidant plus que les hommes. Ainsi le japon est-il l'unique pays qui connaît - jusqu'en 1995 - une baisse du suicide à tous les âges. Stéréotypes, s'abstenir. L'étude du suicide permet de découvrir la face cachée de la planète, la force des héritages et la fragilité des apparences. Le déclin relatif du suicide au XXe siècle contredit une vision catastrophiste selon laquelle le développement économique n'aboutirait qu'à des formes exaspérées de l'individualisme, laissant chacun seul devant son destin.
Christian Baudelot, du Collège de France, et Roger Establet, sociologues, nous offrent la synthèse d'une masse extraordinaire de données. Ils poussent la sociologie dans ses derniers retranchements, jusqu'aux portes du mystère.
note reprise à la Librairie Decitre
par Xavier POMMEREAU, psychiatre, chef de service au Pôle aquitain de l'adolescent (centre Abadie) du CHU de Bordeaux.
L'auteur explore ce langage de la peau que les adolescents nous montre et qui nous inquiète, afin que chacun puisse plus facilement discerner ce qui est normal et ce qui doit nous mobiliser. Tweeter
de Boris CYRULNIK, Odile Jacob, février 2007.
"Ceux qui surmontent un traumatisme éprouvent souvent une impression de sursis qui démultiplie le plaisir de vivre ce qui reste encore possible.
Dans cet essai vibrant, Boris Cyrulnik démontre que, en puisant dans leurs ressources, même ceux qui ont de graves blessures affectives peuvent les transformer en grand bonheur. Il montre comment on s’engage dans le couple avec son histoire et son style affectif, ses blessures et ses victoires. Et comment on transmet aux enfants une énigme qui invite à l’étrangeté et à la créativité."
« Boris Cyrulnik est un conteur ensorcelant. » Le Point.
Neuropsychiatre, éthologue et psychanalyste, Boris Cyrulnik est directeur d’enseignement de la clinique de l’attachement à l’université de Toulon. Il est président de l’Observatoire international de la résilience. Tweeter
de Anne Godard, aux Editions de Minuit, 2006.
Témoignage bouleversant d'une mère. Utile à tous ceux qui hélas vivent pareille épreuve ou travaillent avec les endeuillés.
"Tu n'aurais jamais cru que tu survivrais, mais tu vis pourtant, tu continues, de date en date, et depuis si longtemps. Tu vis contre son absence, contre la vie qui l'a permise, contre les autres, parce qu'ils oublient, et contre toi, qui ne peux rien effacer.
Malgré toi, tu restes en attente d'autre chose, mais quoi ?"Tweeter
de Boris CYRULNIK, Odile Jacob, 2006.
« On peut découvrir en soi, et autour de soi, les moyens qui permettent de revenir à la vie et d’aller de l’avant tout en gardant la mémoire de sa blessure. Les chemins de vie se situent sur une crête étroite, entre toutes les formes de vulnérabilité. Être invulnérable voudrait dire impossible à blesser. La seule protection consiste à éviter les chocs qui détruisent autant qu’à éviter de trop s’en protéger. Chaque âge possède sa force et sa faiblesse et les moments non blessés de l’existence s’expliquent par notre capacité à maîtriser, voire à surmonter, ce qui, en nous, relève, dans un constant remaniement, du biologique, de l’affectif et de l’environnement social et culturel. Le bonheur n’est jamais pur. Pourquoi faut-il que, si souvent, une bouffée de bonheur provoque l’angoisse de le perdre ? Sans souffrance, pourrait-on aimer ? Sans angoisse et sans perte affective, aurait-on besoin de sécurité ? Le monde serait fade et nous n’aurions peut-être pas le goût d’y vivre. » B. C.Tweeter
Georges Minois, agrégé et docteur en histoire, docteur d'Etat, est membre du Centre international de recherches et d'études transdisciplinaires (CIRET). Historien des mentalités religieuses, il a publié de nombreuses études dans ce domaine. Depuis plus de vingt ans il s’est imposé comme un inlassable découvreur des sentiments, des idées et des comportements collectifs en Occident.
Date de Parution : 07/11/1995
Fayard, Collection : Nouvelles Etudes Historiques
La mort volontaire a presque toujours été l'objet de la réprobation sociale. Le Moyen Age l'assimilait au plus abominable des crimes, la considérant comme une insulte à Dieu, et réservait une macabre exécution à ceux qui se suicidaient.
Au fil des siècles, la question de la liberté de chacun sur sa propre vie a pourtant resurgi chaque fois que les valeurs traditionnelles étaient remises en cause: de Montaigne à Bacon, les humanistes vivent une première révolution culturelle et s'interrogent prudemment sur l'interdit chrétien. La célèbre interrogation d'Hamlet (1600) traduit le malaise lié à la naissance de la modernité. Sous l'effet des crises de la conscience européenne, le débat s'amplifie et la question est bientôt posée publiquement. " Ce n'est pas aux gens aimables de se tuer ", affirme Voltaire, tandis que se multiplient les traités qui tentent de comprendre les causes du suicide.
La Révolution dépénalise le suicide mais sans l'approuver: le citoyen doit conserver sa vie pour la patrie. Le XIXe et le XXe siècle ne se montreront guère plus ouverts, et le silence de l'Etat et l'Eglise contribueront à faire du " meurtre de soi-même " l'un des derniers sujets tabous de notre époque.
de Emmanuel GRANIER, psychiatre, éditions Odile Jacob.
"Le désir de mort ou la tentative de suicide d’un proche est souvent pour nous une expérience extrêmement douloureuse. Notre incompréhension se double alors d’un sentiment d’impuissance et de désarroi. Psychiatre en unité d’urgence, Emmanuel Granier s’appuie sur ses nombreuses années de pratique au contact de personnes suicidaires. Il apporte dans cet ouvrage des réponses concrètes sur l’attitude à adopter et les actions à entreprendre.
- Comprendre. Qu’est-ce qui pousse à vouloir mourir ?
- Dialoguer. Quelle attitude avoir avec quelqu’un en proie à des idées ou à des gestes suicidaires ?
- Soutenir. Comment décider la personne en crise à s’engager dans des soins ? Comment la soutenir dans l’après-tentative ? Parler, s’engager, accompagner… Et ne jamais baisser les bras : l’envie de vivre est toujours plus proche qu’on le croit.
Emmanuel Granier est psychiatre, spécialiste des psychothérapies comportementales. Il exerce depuis plusieurs années à l’Unité d’accueil des urgences psychiatriques du centre hospitalier d’Avignon. Il participe à l’action nationale des « formations à l’intervention de crise suicidaire » existant en France depuis 2002."
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par Xavier POMMEREAU, chef de service de Psychiatrie du Centre Abadie, unité médico-psychologique de l'adolescent et du jeune adulte, à Bordeaux.
Dans un langage accessible à tous, l'auteur dégage des pistes de réflexions et ouvre la voie à des issues possibles autres que le passge à l'acte. Ni recuiel de recttes ni traité de psychiatrie, cet ouvrage permet de mieux comprendre qui sont les jeunes suicidaires et clomment les aider à sortir, avec leurs proches, de l'impasse dans laquelle ils se trouvent.Tweeter