L'équipe du programme Papageno, soutenu par la F2RSM et le GEPS, produit cette affiche regroupant les chiffres clé du suicide.
Utilisable pour les actions de sensibilisation ou une compréhension rapide de la gravité du problème.
A destination de tous.
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Toujours engagé dans la lutte, l'Etat français définit dans le programme national d'"Actions contre le suicide" 6 axes et 49 actions à mener pour la période 2011-2014.
"Après un plan prospectif initié en 1998, le ministère de la santé a lancé en 2000 une première Stratégie nationale d’actions face au suicide qui a permis de mettre en place les premiers jalons de la prévention : formation et mise en réseau des professionnels, limitation de l’accès à certains moyens létaux, développement de la prise en charge médicale et du suivi des personnes, notamment en pédopsychiatrie.
La loi relative à la politique de santé publique de 2004 a fixé des objectifs pluriannuels d’amélioration de l’état de santé. L’un de ces objectifs visait une réduction de 20 % du nombre de suicides à l’horizon 2008. A cet effet, le plan psychiatrie et santé mentale 2005-2008 a acté dans un axe spécifique la continuation des actions de la stratégie nationale 2000-2005.
Par ailleurs, le décès par suicide d’un individu a des conséquences sanitaires et sociales qui dépassent très largement ce seul cas individuel. C’est ce que le rapport du jury de l’audition publique consacrée à « Effets et conséquences du suicide sur l’entourage : modalités d’aide et de soutien » de novembre 2009 a mis en lumière.
C’est pourquoi une réflexion globale sur la problématique du suicide a été menée dans le cadre des travaux dirigés par Monsieur David Le Breton en 2008 et 2009 à la demande de la Ministre chargée de la Santé.
Ces travaux ont mobilisé différentes directions ministérielles, les professionnels et les associations spécialisées.
Ils ont permis de dégager des pistes d’amélioration pour la politique nationale de prévention du suicide qui ont été ensuite déclinées en action concrètes dans le contenu de ce programme national 2011-2014 d’actions face au suicide.
Le périmètre interministériel de ce programme national permet de traiter le problème du suicide en termes de prévention mais aussi de prise en charge des personnes ou de postvention.
En ce qui concerne les actions de prévention, celles ci ne visent d’ailleurs pas seulement à empêcher le geste suicidaire, mais, plus en amont, à limiter et mieux prendre en charge la souffrance psychique des individus, voire, à développer des compétences psychosociales spécifiques.
Ce programme s’adresse à toute la population, il prend en compte les différentes périodes de vie (enfants, adolescents, personnes âgées,…), les personnes porteuses de handicap, il prévoit aussi des actions spécifiques comme dans le milieu du travail, agricole et scolaire.
Enfin, ce programme vise à améliorer la qualité des données sur les suicides et les tentatives de suicide grâce notamment aux différents programmes de recherche.
Son objectif est donc de mobiliser l’ensemble des professionnels de santé, les autres professionnels au contact des personnes à risque, les familles et les associations spécialisées."
Introduction du Programme national d'actions contre le suicide
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Quelques chiffres éloquents qui caractérisent la France :
Suicide : les chiffres en France et leur évolution, par le Docteur JJ Chavagnat, Poitiers http://bcove.me/8zll6uzf
TweeterLe dernier rapport de l'OMS de 2014 a pour titre "Prévention du suicide : l'état d'urgence mondial".
Ce rapport donne les chiffres épidémiologiques actuels, les facteurs de risque et de protection contre le suicide mais aussi les plans de prévention avec une lecture critique et les actions de prévention possibles.
Une mine d'or pour tous ceux qui pensent que le suicide n'est pas forcément inéluctable, que sa prévention est possible et qu'il est temps de s'y mettre.
TweeterAfin d'interroger la prévalence des troubles psychiatriques et les représentations de la folie/maladie mentale/dépression en population générale, un travail colossal est mené depuis 1999 par le CCOMS Santé Mentale sous la direction du Docteur Jean-Luc Roelandt en France métropolitaine et DOM-TOM. Plus de 36 000 personnes de plus de 18 ans ont été interrogées, représentatives de la population générale.
Les résultats sont éloquents : la prévalence du risque suicidaire moyen ou élevé est ainsi estimé à 4% dans la population générale.
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